Il arrive !

    Jeudi 26 avril, nous recevrons Thierry Crifo, un auteur de romans policiers. Pour l’accueillir, nous avons préparé une interview et nous avons mis en scène des éléments de son roman « Le vieil aveugle de St-Lazare » que nous étudions en français : un buste du vieil aveugle, des dessins représentant l’aveugle, etc. Nous avons recréé des passages du livre, comme l’enterrement du vieil aveugle, le quotidien des étudiants en arts, etc.

    Après sa venue, nous vous raconterons se qu’il s’est passé : ses réponses à notre interview, l’atelier d’écriture, notre opinion sur cette rencontre, etc.

Pour en savoir plus sur Thierry Crifo :
http://www.ricochet-jeunes.org/biblioauteur.asp?id=12744

 

Les cinquièmes A

Les vikings

Sur les traces d’une civilisation méconnue, les Vikings, suivez nos spécialistes. Quand des élèves de cinquième se prennent pour un faussaire, un archéologue, un linguiste !!!

Pour les retrouver, consultez la rubrique « Les Vikings ».

Les cinquièmes de M. Le Guennec

Du viking au français il n’y a qu’un Ä

Quels sont les mots d’origine viking (scandinave) dans notre langue ? Le linguiste Alex Hique nous précise :


– Le terme marin d’origine danoise RAZ désigne le courant et donnera Raz de marée comme Raz de Sein sans changer de sens ;
– DRAGON est bien la figure repoussante présente à la proue des DRAKKARS d’où il tire son origine, alors que DREKI est le véritable terme scandinave pour désigner les embarcations des Vikings ;
– De NORvège en NORmandie, ces hommes du NORD vont s’installer sur les côtes d’Europe et y laisser leur langue dans les noms de lieux : Honfleur, Barfleur ou Harfleur qui n’ont pas grand chose à voir avec des jardins mais rappellent que ces trois villes ont été construites près de baies (= Fleur en scandinave). Comme ces îles de Jersey ou Guernesey qui, dans leur terminaison, retrouvent leur origine (Ey = Ile en scandinave).

 

A la prochaine, foi de Viking !
Les cinquièmes de M. Le Guennec

Confessions d’un faussaire

    C’est moi Hans Maïer (ou Joseph Fischer ça dépend ), allemand et jésuite, et surtout l’un des plus grands faussaires de l’Histoire. Depuis quelques temps, je possède une carte attribuée aux Vikings. La revendre m’assurerait une bonne fortune mais je veux faire plus : la rendre unique en lui donnant quelque chose qu’aucune carte de cette époque ne possède : une partie des côtes de l’Amérique !
Quand j’ai voulu reproduire l’emplacement du Vinland (nom Viking du Canada d’aujourd’hui) sur cette carte d’avant Christophe Colomb, je voulais utiliser la même encre que celle du document du Moyen Age. Je me suis entraîné à imiter son trait afin que la supercherie fonctionne. Mais comme je n’en ai pas trouvée j’ai du prendre de l’encre de mon époque qui ne contenait pas la même substance.
Malheureusement, un jour, je fus démasqué par Kristen Sedver, historienne américaine d’origine norvégienne. Même si mon trait ressemblait comme deux gouttes d’eau à celui du Moyen Age, l’encre m’a trahi. Pourtant, je n’aurais jamais pensé que cette carte aurait eu un tel succès, des gens furent prêts à acheter cette carte pour une très forte somme, ils ne se doutaient pas que j’étais l’auteur de l’Amérique !

 

Les cinquièmes de M. Le Guennec

Confessions d’un archéologue

En 1963, je me trouvais sur les côtes du Canada, près de l’embouchure du St Laurent, sur un site archéologique, quand nous trouvâmes un squelette vieux de 1000 ou 1100 années, ce qui prouverait que les Vikings auraient découvert l’Amérique. La  tombe contenait les attributs d’un chef qui aurait eu 4 enfants avec 3 femmes différentes. La polygamie était bien pratiquée par les Vikings jusqu’en Amérique.
Deux choses sont en tout cas probables. La première est que le voyage vers le Labrador était moins périlleux par le Groenland pour des navigateurs chevronnés tels que les Scandinaves. La seconde est que les compagnons de ce chef de tribu, peut être de la lignée d’Erik Le Rouge, ont effectivement accosté à Terre Neuve vers l’An Mil mais n’y ont laissé qu’un petit comptoir. Celui-ci aurait ensuite disparu. De toute manière aucun Viking ne cherchait à découvrir l’Amérique, ni l’Inde d’ailleurs !

 

Les cinquièmes de M. Le Guennec

Orient

Crinière au vent,

En m’élançant,
Je découvre Orient,
Un cheval élégant.

En galopant,
Sur son dos blanc,
Les yeux pétillant,
Toujours en souriant.

Et je vois Sonsan,
Son cavalier pleurnichant,
Qui me rejoint en trottant.

Et je vois aussi mes parents,

Qui m’attendent en souriant.

Un peu, beaucoup, passionnément…

de Jean-Paul Nozière.
Lu par Cassandra

Cote : R NOZ


    Comme tous les matins, un jeune garçon nommé Max Séguso prend le chemin de l’école… mais ce jour-là sa vie se transforme d’un coup ! Il vient de tomber amoureux de Eliette, la remplaçante de son professeur de français. Il la trouve belle, intelligente. A la fin de la journée, il la suit. Tout se passe bien, il se dit que ça marche bien entre elle et lui. Mais, quand il voit un homme venir la chercher à la sortie de l’école, il se pose beaucoup de questions ! Eliette est trop âgée pour lui… Le lendemain, Max essaye de faire comme si elle n’était pas là…
Cassandra Salaun

Marion a lu Les secrets de Faith Green

de Jean-François Chabas

Cote : R CHA


    Mickey a douze ans. Il apprend que Faith, son arrière-grand-mère, vient vivre chez lui, alors qu’il ne l’a vue qu’une seule fois quand il avait cinq ans. De plus, il va devoir partager sa chambre avec elle. Mickey la déteste déjà car il ne pourra plus regarder la télévision dans sa chambre. Le pire c’est qu’elle se couche à vingt heures et se lève à cinq heures, fait du bruit avec les casseroles pendant une demi-heure puis s’en va faire sa promenade matinale. Un jour, Mickey regarde dans sa valise et y trouve quatre gros cahiers rouges. Il en prend un, l’ouvre et lit « 30 octobre 54 » : il comprend que c’est le journal intime de son arrière-grand-mère. Il se demande alors de quand datent les autres cahiers. Il les regarde tous et découvre que le plus ancien commence le 23 janvier 1920.  Mickey commence à le lire en cachette. C’est ainsi qu’il fait peu à peu connaissance avec Faith…

Marion Kérourédan

Vive les punitions !

de Guy Jimenes

Cote : R JIM


    L’histoire commence dans une classe de CM1. Le professeur Barillet est très sévère, il a la manie de donner des punitions. André, Nicolas, Arnaud et Laeticia sont les copains du héros du livre et c’est eux qui en récoltent le plus. Petit à petit, les copains de notre héros font exprès de faire des bêtises pour qu’il soit accusé à leur place. Mais cela ne fonctionne pas et c’est Arnaud qui est attrapé par M. Barillet !

    J’ai trouvé ce livre très rigolo et très émouvant. N’essayez pas d’échapper à M. Barillet : il est dans le livre !

Julien a lu Le Débarquement : des plages normandes à Paris

Edition Gallimard, collection Les Yeux de la découverte.
Cote : 940.53 KEM
    Lors de la Seconde Guerre mondiale, les Alliés ont débarqué sur les plages normandes pour libérer la France sous occupation allemande. Avant le Débarquement, les chefs alliés ont longtemps réfléchi pour se mettre d’accord sur le lieu le moins risqué mais il fallait aussi décider de la date : ce sera le 6 juin 1944.                
    Les semaines qui précèdent le jour J, les résistants reçoivent l’ordre de faire sauter toutes les lignes de chemin de fer qui mènent en Normandie.
    Lors du Débarquement, le long du mur de l’Atlantique, l’équipe de conduite de tir est surprise lorsque qu’elle aperçoit l’horizon couvert de navires. Il y a 6900 navires : le premier débarqué est le char-fléau ou « crabe », qui frappe les mines. Il y a aussi différentes barques : certaines pour les véhicules et d’autres pour les troupes. Les avions aussi ont un rôle : certains doivent bombarder les villes, d’autres larguent les parachutistes en Normandie. Les planeurs peuvent larguer deux jeeps mais ils sont fabriqués avec du bois et les canons ennemis les touchent facilement. L’infanterie est la plus utilisée lors de la campagne de Normandie car les chars ne peuvent pas manoeuvrer dans le bocage. Le mortier est l’arme la plus lourde de l’infanterie au service des Alliés. Ces derniers disposent de chars puissants comme le « Sherman M10 ». « Golliath » est un char miniature téléguidé, bourré d’explosifs mais, le jour J, la mise à feu ne marche pas.
    Les Alliés finissent par gagner la guerre en libérant peu à peu les villes françaises puis pénètrent en Allemagne. Lorsqu’ils arrivent à Berlin, Hitler se suicide et les Allemands se rendent.

Julien Dréau