Ils ont rencontré Catel & Bocquet !

Les 26 élèves de quatrième les plus engagés dans notre Prix littéraire BD ont eu la chance de vivre un très beau moment vendredi dernier : la rencontre avec l’autrice et illustratrice Catel et le scénariste José-Louis Bocquet.

Chacune des quatre classes de quatrième avait auparavant lu des extraits de leurs titres « Olympes de Gouges » et « Ainsi soit Benoîte Groult », puis visité l’exposition de planches originales proposée à la médiathèque Simone Veil de Briec dans le cadre des expositions « Femmes du 9e art » du réseau des médiathèques de Quimper communauté.

Pur moment de bonheur !

Quelques photos de cette rencontre pour commencer, avant que ces 26 élèves ne jouent leur rôle de messagers auprès de l’ensemble des quatrièmes du collège.

L’un des célèbres carnets de Catel

Article du Télégramme https://www.letelegramme.fr/finistere/briec-de-lodet/a-briec-l-illustratrice-catel-se-livre-face-a-des-collegiens-de-pierre-stephan-02-04-2023-13309814.php

Les « petites phrases » d’Alex Cousseau

C’est quoi être écrivain ?

Suite à leur rencontre avec Alex Cousseau, les 6C ont illustré certaines de ses réflexions.

« Écrire, c’est une façon de voyager »

Les "petites phrases" d'Alex Cousseau
Les "petites phrases" d'Alex Cousseau

« Je trouve mes idées partout : à la pêche, dans mes souvenirs, dans mes rêves, mes émotions,à vélo… »

Les "petites phrases" d'Alex Cousseau

« Pour moi, la poésie c’est important mais c’est à mélanger avec autre chose »

 

« Il y a de la mélodie dans les romans »

Les "petites phrases" d'Alex Cousseau

« Les histoires se construisent comme des cabanes »

Les "petites phrases" d'Alex Cousseau

 

La poésie, c’est comme un fantôme, c’est difficile à attraper »

Quand je serai grand, je serai Indien !

Comme il s’ennuyait, celui qui rêvait de devenir Indien a commencé à écrire. Son premier roman l’a « rendu écrivain ».

Une cinquantaine de romans et albums illustrés plus tard, Alex Cousseau est venu hier à la rencontre des 6C, grâce aux bibliothécaires de Briec.

Avant de retrouver les réactions des sixièmes dans le prochain post, quelques photos de ce beau moment où l’auteur nous a raconté son métier… mais surtout beaucoup d’histoires. Un après-midi où la poésie était bien présente, comme dans ses textes.

Mme Crouzille

Quand je serai grand, je serai Indien !
Quand je serai grand, je serai Indien !
Quand je serai grand, je serai Indien !
Quand je serai grand, je serai Indien !
Quand je serai grand, je serai Indien !
Quand je serai grand, je serai Indien !
Quand je serai grand, je serai Indien !
Quand je serai grand, je serai Indien !
Quand je serai grand, je serai Indien !

Rencontre avec Emmanuel Lepage

Pour faire suite au Prix littéraire BD, les élèves de 4èmeA ont eu la chance de rencontrer vendredi 1er avril le scénariste et illustrateur de BD Emmanuel Lepage, grâce à l’équipe de la Médiathèque des Ursulines de Quimper.

Rencontre avec Emmanuel Lepage

L’auteur leur a raconté la genèse de son album « Un printemps à Tchernobyl », qui faisait partie de la sélection du prix BD. L’occasion d’aborder différemment un sujet peu connu des collégiens.

 

Les élèves ont pu poser des questions à l’auteur tant sur son œuvre que sur ce qu’il avait retiré de ses voyages… Ils ont ont également visité l’exposition qui lui est consacrée : planches originales des albums « Un printemps à Tchernobyl », « Voyage aux îles de la désolation », « La Lune est blanche », « Muchacho » et « Fukushima ».

Rencontre avec Emmanuel Lepage

Même si Emmanuel Lepage ne se considère pas comme un aventurier, la classe de 4èmeA a vécu une belle aventure ! Quatre élèves de FLE (Français Langue Étrangère) ont pu les accompagner et découvrir la Médiathèque.

 

Rencontre avec Emmanuel Lepage
Rencontre avec Emmanuel Lepage
Rencontre avec Emmanuel Lepage
Rencontre avec Emmanuel Lepage
Rencontre avec Emmanuel Lepage
Rencontre avec Emmanuel Lepage

Interview de l’auteur

Thierry Crifo, par les élèves de 5A, jeudi 26 avril 2007.

1.Comment vous êtes-vous décidé à écrire ?
Pas par amour des livres (je ne lisais pas, à l’époque) mais par amour des mots. J’ai commencé par écrire des poèmes.

2.Pourquoi écrivez-vous à la fois pour les jeunes et pour les adultes ?
J’exprime mes coups de gueule et mes coups de coeur, quand je suis sensibilisé par quelque chose, je parle de certaines situations. L’écriture pour la jeunesse n’a pas été spontanée, j’ai été sollicité par des éditeurs. Cela me permet de parler de mon univers et des thèmes qui me tiennent à coeur (mémoire/souvenir/différence).

3.Quel est votre genre littéraire préféré ?
Le livre de cuisine (rires)… non, j’aime de plus en plus les auto-fictions, les autobiographies. J’aime bien les gens, donc j’aime bien la vie des gens.

4.A quel âge avez-vous commencé à écrire ?
A 23 ans.

5.Combien de temps mettez-vous, en moyenne, pour écrire un livre ?
Si je suis bien dans une histoire, si je n’ai pas la tête dans le frigo, dans la télé, … en travaillant 6 à 7 heures par jour, je mets entre 6 mois et 2 ans. Il faut que l’histoire fonctionne, je ne sais jamais si l’histoire sera bien. Pour Le Vieil aveugle de Saint-Lazare, j’ai mis 2 mois, sachant qu’on écrit même quand on n’écrit pas (on fait avancer l’histoire en y pensant).

6.Parmi vos livres, quel est celui dont l’écriture a été difficile ?
Pratiquement tous. Pour moi, c’est très compliqué d’écrire un livre. Cela s’impose à moi, je n’ai pas choisi ma manière d’écrire.

7.Parmi vos livres, quel est celui que vous préférez ?
J’hésite entre La Bible et Les Misérables (rires)… en jeunesse : Le Vieil aveugle de Saint-Lazare (j’y ai mis des choses de moi) ; pour adultes : La ballade de Kouski.

8.Comment vous-y prenez-vous pour écrire vos livres ?
Quand ça me prend, quand je vois le fil de l’histoire qui se déroule : il s’agit en général d’un personnage en situation de crise dont j’ai envie de parler. Il faut vraiment que je croie en une histoire, que je puisse donner de la psychologie aux personnages.

9.Qu’est ce qui vous a poussé à écrire Le vieil aveugle de Saint-Lazare ?
C’est une commande d’éditeur. Je suis en train d’écrire une autre histoire avec les mêmes personnages : Casting d’enfer.

10.Pourquoi avez-vous choisi un personnage aveugle dans Le vieil aveugle de Saint-Lazare ?
Le vieil aveugle existe vraiment, dans les couloirs du métro Saint-Lazare, avec son chien, son vieux magnéto. Il passe de la musique, comme dans le livre. Ça m’a ému, touché et j’ai imaginé la vie de ce type là.

11.Pourquoi choisissez-vous souvent la ville de Paris, et plus particulièrement le quartier de Pigalle, comme cadre à vos intrigues ?
On est plus à l’aise quand on parle de ce qu’on est, de ce qu’on aime. Pour moi : Paris, la mémoire de Paris, Piaf, les vieux films, etc. Pigalle, j’y vis donc je connais bien.

12.Pourquoi rencontrez-vous des classes ?
Premièrement, c’est une manière de gagner ma vie. Deuxièmement, cela me permet d’avoir des échanges sur les bouquins, des moments d’émotion : toujours sur les thèmes de la mémoire, de la mort. J’ai trouvé la reconstitution de la pierre tombale très émouvante.
J’interviens beaucoup dans les prisons, j’y trouve la même chose, sauf les barreaux aux fenêtres.

13.Comment choisissez-vous les noms de vos personnages ?
Ce sont des anagrammes de noms d’acteurs, de gens que je connais, … Le nom de Charles Levan est un anagramme de Charles Vanel.

14.La vie d’écrivain est-elle difficile ?
Il y a beaucoup de professions bien plus difficiles. Le problème du métier d’écrivain, c’est qu’il n’y a aucune sécurité, on n’est pas payé tous les mois. Quand on écrit on ne sait pas si c’est bien ou pas.

15.Pourquoi utilisez-vous souvent le registre de langue familier ?
La langue, c’est la vie. J’ai le souci de la crédibilité et de la vraisemblance par rapport à une situation précise. Il y a plusieurs façons d’écrire : classique, plus populaire, plus argotique, … Je veux être le plus proche possible de la vie, j’essaye de trouver les mots les plus proches de la vie, il ne faut pas avoir peur des mots.

16.Connaissez-vous le Finistère ? La Bretagne ?
Très peu le Finistère. Je connais St Guénolé car je me rends régulièrement au Salon du roman policier Le Goéland Masqué à Penmarc’h. Je connais un peu mieux le Morbihan.

17.Comment choisissez-vous les titres de vos livres ?
J’aime les mots, les phrases, les jeux de mots, les dialogues. Les mots me guident, sonnent à mes oreilles comme des notes de musique, cela débouche sur des idées. Pour J’aime pas les types qui couchent avec maman, c’est une phrase qui m’est venue et je me suis fait un film : c’est une adolescente de de 14 ans ½ qui dit ça, toute l’histoire est partie du titre.

18.Aimiez-vous l’école ? Étiez-vous un bon élève ?
Je n’aimais pas l’école. Je n’étais pas bien dans la vie et donc à l’école. J’étais très bon en math mais paresseux. Je suis allé jusqu’au bac.

19.Avez-vous écrit des livres en collaboration avec d’autres auteurs ?
Non. Mes idées sont un peu bizarres, j’ai envie d’aller seul jusqu’au bout. Il faut du temps et je n’ai pas envie de me prendre la tête avec quelqu’un.

20.Vivez-vous uniquement de l’écriture ?
De l’écriture et de tout ce qu’il y a autour : je ne suis pas forcé de faire barman, flic ou chauffeur routier !

21.Par quels auteurs avez-vous été influencé ?
Par aucun, je n’ai jamais beaucoup lu. J’ai écrit parce que j’avais besoin d’écrire. Maintenant, j’apprécie les paroliers, les dialoguistes, les scénaristes de film.

22.Avez-vous beaucoup d’amis écrivains ?
Depuis une dizaine d’années que je suis auteur professionnel, presque tous mes amis, copains, relations, contacts se font autour de l’écriture.

23.Avez-vous déjà reçu des prix ?
Oui, trois prix de littérature pour adultes, pour les titres Paris Parias (prix des lycéens de la ville de Vienne), J’aime pas les types qui couchent avec maman, Paternel à mort.



Il nous reste du temps, alors nous improvisons quelques questions…

24.Êtes-vous fier de vous ?
Avant d’écrire, je n’avais pas trouvé de sens à ma vie J’ai eu la révélation de l’écriture, il y a concordance entre ce que je suis et l’écriture. Je ne sais pas si je suis fier mais j’ai trouvé un équilibre dans le déséquilibre.

25.Quel est le personnage le plus proche de vous dans Le vieil aveugle de Saint-Lazare ?
Je suis un peu dans tous les personnages. J’aime bien la jeune aveugle qui est vivante, touchante.

26.Est-ce que vous pourriez faire une histoire de toute votre vie ?
Je vais de plus en plus vers ça. Émotions, rêves, cauchemars : l’écrivain les met dans ses livres. J’ai envie d’aller vers des choses plus personnelles (des choses senties, vues plus que vécues), plus vers l’impressionnisme.

27.Comment imaginez-vous vos enquêtes ?
Étape par étape, selon les idées, pistes et fausses pistes. Pour Le vieil aveugle…, je ne connaissais pas la cause du meurtre à deux chapitres de la fin. Je change régulièrement la construction d’un livre, au fur et à mesure de l’écriture.

28.Connaissez-vous des romanciers célèbres ?
Oui, dans le polar. Ce sont des gens simples, abordables.

29.A 13 ans, quel métier vouliez-vous faire ?
Je n’avais pas de rêve, j’étais déjà sur une autre planète, ailleurs. Plus tard, j’étais fasciné par le cinéma et j’ai travaillé comme cameraman mais j’étais nul.

30.Avez-vous montré votre livre au Vieil aveugle ?
Non, mais j’en ai eu envie.

31.Est-ce que vous allez vous inspirer de nous ?
Pas vraiment. Mais d’ambiances, d’expressions, etc. Je regarde, j’enregistre, cela ressortira peut-être un jour.

32.Êtes-vous déjà tombé amoureux ?
Joker.

33.Avez-vous eu une forte crise d’adolescence ?
Oui, qui dure encore d’ailleurs (rires). Le problème est de se positionner par rapport à la vie, aux autres. Beaucoup de questionnements (qui suis-je ? où vais-je ?), d’incompréhension quand on ne parle pas le même langage que les adultes.

34.Voyagez-vous beaucoup ?
J’ai beaucoup voyagé pour le plaisir, les vacances, les filles (rires). Maintenant, c’est pour le travail.


La rencontre se termine par quelques cadeaux à Crifo : un croquis de lui réalisé pendant l’interview par Romain Jovion et un dessin du Vieil aveugle… réalisé en arts plastiques ;
une photo de groupe ; des dédicaces du Vieil aveugle… et des livres de Crifo présents au CDI.

Il est venu !

  Thierry Crifo, auteur de polars, était avec nous hier après-midi. Très bientôt, nos impressions ! On vous raconte tout !
Les cinquièmes A


Il arrive !

    Jeudi 26 avril, nous recevrons Thierry Crifo, un auteur de romans policiers. Pour l’accueillir, nous avons préparé une interview et nous avons mis en scène des éléments de son roman « Le vieil aveugle de St-Lazare » que nous étudions en français : un buste du vieil aveugle, des dessins représentant l’aveugle, etc. Nous avons recréé des passages du livre, comme l’enterrement du vieil aveugle, le quotidien des étudiants en arts, etc.

    Après sa venue, nous vous raconterons se qu’il s’est passé : ses réponses à notre interview, l’atelier d’écriture, notre opinion sur cette rencontre, etc.

Pour en savoir plus sur Thierry Crifo :
http://www.ricochet-jeunes.org/biblioauteur.asp?id=12744

 

Les cinquièmes A

Venue des Buldu au collège

  

 Le 30 janvier, dans le cadre de notre IDD, nous avons eu la visite de deux conteurs, Sylvain et Marie. Sylvain jouait de plusieurs instruments : guimbarde, guitare, percussions et petite flûte soprano. Marie interprétait et racontait des histoires qu’elle choisissait en fonction d’un objet qu’elle prenait dans un coffre. La plupart du temps, elle contait pendant que Sylvain jouait de la musique. Parfois, Sylvain jouait l’un des personnages de l’histoire.

    Ils ont commencé par l’histoire de Mathurin Barbichon. C’est l’histoire d’un garçon qui trouve que le temps ne passe pas assez vite. Il se rend alors près de son arbre fétiche où il rencontre trois fées. Mathurin leur dit que le temps ne passe pas assez vite et ces êtres magiques lui donnent une boîte contenant un fil permettant, lorsqu’on le déroule, d’avancer dans le temps. Peu patient, Mathurin tire chaque jour sur le fil. Un jour, il se réveille et sa fille lui annonce qu’elle va se marier ! Mathurin se regarde alors dans la glace : sa tête est celle d’une vieille personne ! Puis il voit son chat jouer avec la boîte magique et comprend qu’il n’a pas vu le temps passer…

 

    Autres contes interprétés :

Olwen et les cavales de feu ;

Jean de la vache ;

L’homme qui court après sa chance ;

Le petit Pot qui Tiptopait.

 

Contact

Les Contes de Buldu

Marie Duquoc et Sylvain Bulfoni

 Tréouzal

29 390 Scaër

 

Tél et fax : 02 98 59 46 13

Mél : LesBuldu@aol.com