Présentation de toutes les disciplines olympiques et paralympiques ! Livre rédigé par des collégiens et leurs enseignants d’EPS.
Le cross du collège
Grand rendez-vous d’avant les vacances de la
Toussaint, le cross du collège se raconte…
Le temps pour le cross, cette année, est glacial. Moi qui ne cours pas je meurs de froid. Le parcours du cross est de 1,8 km. 480 élèves y participent cette année !
La bonne humeurs rythme toute la journée. Les élèves s’encouragent beaucoup entre eux, de la tête de course aux derniers…
Étant dispensée, Mme Gouletquer me charge de prendre les photos avec l’appareil photo du collège. Les têtes, les chutes, les abandons… De magnifiques photos qui immortalisent les meilleurs moments de la course !
Mais je ne suis pas la seule a devoir prendre les photos. On se passe donc l’appareil photo avec une amie. Ce qui fait que je peux encourager mes amis, ou aider Mme Makeieff (l’infirmière). Car les chutes et les abandons sont nombreux. Le terrain est glissant, il est très facile de se faire mal !
Mais je ne peux pas m’empêcher de regarder le départ des 4èmes et 3èmes pour encourager toute ma classe. Vu que notre classe est la meilleure, nous avons Maxime et Marc sur le podium !
Quand aux filles, il y a Maud qui court vraiment très bien ! Julien Leray remporte le trophée du meilleur coureur. Il boucle le parcours en 5 minutes 55 secondes environ. Il n’est vraiment pas loin du record du collège. Enora Cann-Polydor remporte elle aussi le trophée de la meilleure coureuse !
Maïna Bargain 4A
Chaque année, avant de partir en vacances nous devons affronter cette horrible épreuve qu’est le cross. Seule une poignée d’élèves aime cette activité ; et encore… (je n’en fais pas partie !). Arrivée au stade, la pression commençait à monter, car en attendant notre tour, nous avions vu les autres participants finir la course complètement épuisés ! Quand vient notre tour, on espère qu’il ne va pas pleuvoir, que tout va bien se passer… Mais cette fois ci, ça n’a pas été le cas. Nous avions à peine commencé à courir que j’en avais déjà « plein les pattes ». Je n’avais qu’une hâte :que ça s’arrête. Mais il restait encore un tour. Je ne cessais de me répéter -« Allez, du courage, ensuite c’est les vacances !! ». Tout compte fait, je me suis quand même bien amusée, car malgré la course qui est épuisante et le mal aux jambes, l’ambiance reste quand même très agréable car tout le monde vous encourage et vous acclame. Et à la fin, il vous reste la satisfaction d’avoir accompli cet effort qui au départ vous semblait insurmontable.
Camille Fuduche 4A
Le cross, une épreuve annuelle
Vendredi 26 novembre, tous les élèves du collège ont participé au cross organisé par notre établissement Pierre Stéphan.
Nous nous sommes réunis au stade municipal pour le départ. Cette année, les classes de CM1 et CM2 nous ont rejoint. Les distances à parcourir étaient en fonction de notre niveau de classe ; nous les 5ème, devions courir deux tours.
La journée a été gâchée à cause du mauvais temps. Toutefois, la pluie ne m’a pas empêché de courir et ne je me suis vite réchauffé malgré le froid. Le parcours m’a paru long mais sur la fin, je me suis lancé en grandes enjambées ; ce qui m’a permis de rattraper deux concurrents et finir 27èmedes 5ème. Du quatre quart et du jus d’orange m’attendaient à l’arrivée.
La course des filles a eu lieu après celle des garçons. J’ai encouragé les joggeuses de ma classe ! On m’a appris que des accidents avaient eu lieu (malaises, entorses…).
Le cross s’est terminé par la remise des prix que j’ai trouvé fatigante car j’avais froid. Au final, j’ai tout de même passé une agréable après midi malgré la fatigue et la pluie.
Au départ, j’ai la boule au ventre, je suis stressée et j’ai un peu peur.
Ensuite Mr Tymen nous met la pression à fond !
Puis, j’entends le : « PARTEZ !»
Mais j’entends M Thomas qui nous dit qu’il y a eu un faux-départ !
Je suis trop déçue, je pense que je ne suis pas la seule …
Ensuite quand on est parti pour de bon, j’étais 7ème
J’entendais tout le monde qui disait : « JOANE ! JOANE ! »
Surtout dans le dernier virage de la piste.
Arrivée au dernier tour, les 3 premières avaient creusé l’écart entre moi et elles.
J’ai quand même réussi a gardé mon souffle pour les 100 derniers mètres où j’ai doublé deux 6èmes
Pour finir j’ai réussi à saisir la 5èmeplace au classement général
Et 4ème malheureusement au classement des benjamines 2 …
La quatrième place est la place à ne pas avoir,
Car on est au pied du podium
Mais pour la remise des médailles du cross du collège Pierre-Stéphan il y a toujours une superbe ambiance ….
Joane Le Bellec 5A
Le cross du collège
Comme chaque année, le collège a organisé un cross qui a eu lieu le vendredi 26 octobre après-midi.
Le cross c’est toute une histoire. Cette année c’était le dernier au collège, j’étais un peu nostalgique, mais aussi, comme toujours, stressée. À la sonnerie, nous sommes allées nous ranger à l’emplacement du cours de sport et c’est madame Madec qui est venue nous chercher pour nous emmener au stade. Nous sommes partis dans les premiers. Quand nous sommes arrivées au stade, les filles ont pu choisir directement leur vestiaire et contrairement aux autres années nous avons eu de la place pour nous changer.
Ensuite, nous sommes sorties et sommes parties marcher sur le terrain d’en face pendant que les Benjamins garçons s’échauffaient. Nous sommes allées voir dans quel état était le parcours du cross, s’il était boueux ou pas, par rapport aux averses qu’il y avait eu dans la matinée. Cela nous a permis de voir les endroits où il fallait que nous fassions attention pendant notre course.
Au moment où les premiers se sont mis sur la ligne de départ, les filles et moi sommes parties nous mettre près du chemin étroit au début du parcours. Quand ils ont annoncé le départ, nous les avons vus arriver comme des dingues vers nous et je ne me souvenais pas que c’était aussi impressionnant. Tout est allé très vite, nous les avons tous vu achever le premier tour. Et tout le monde encourageait les autres, même si nous ne connaissions pas certaines personnes. Nous avions à peine le temps de parcourir la distance entre les deux terrains pour les soutenir que le premier avait déjà passé la ligne d’arrivée et que nous devions y retourner.
Lorsque le tour des benjamines filles est arrivé, nous nous sommes toutes rejointes au même endroit qu’au début, parce que nous nous étions dispersées. Et c’était reparti pour deux tours, mais cette fois-ci, à la moitié du premier terrain Dilara, une cinquième s’est arrêtée parce qu’elle n’arrivait plus à respirer, elle avait oublié sa ventoline donc Hatice et moi l’avons accompagnée à l’infirmerie. Nous sommes ensuite reparties pour suivre la course. Encourager, voilà le seul mot que nous avions en tête à ce moment-là. Et celle que nous encouragions le plus, c’était Mervé, la sœur d’Hatice. De nouveau c’était reparti, maintenant au tour des CM2. En attendant, Camille, Flavie, Emma et moi, sommes allées nous échauffer ; nous avons fait des accélérations et des étirements.
Voilà une course plus intéressante parce qu’il y a des gens que je connais, des personnes de ma classe ou qui l’ont été. Un nouveau départ, Téo est en tête collé par Julien ; ils sont vraiment partis très vite. Il y a eu un combat pour la première place mais Téo a fini par céder et par laisser Julien passer devant, tous ont donné leur maximum. À un moment Camille a dit à Alarig, « Allez, c’est bien ! » et il lui a répondu «Je suis mort !», apparemment ça l’a bien fait rire. Quand ils sont arrivés à la fin du dernier tour, elle lui a redit la même phrase et il lui a répondu la même chose. On criait, «allez Maël, allez Quentin, allez Maximilien, allez Guewen !» ; pour leur dire que c’était presque fini et qu’ils avaient bien couru.
À notre tour, toutes les filles se sont rassemblées pour le départ ; nous étions toutes stressées. Nous ne tenions plus en place et nous perdions tous nos moyens. Monsieur Tymen nous a toutes regroupées pour nous dire qu’il fallait donner notre maximum et qu’il ne fallait pas que nous nous mettions en danger. Il nous a crié «Vous êtes prêtes ?» pendant que nous nous placions sur la ligne de départ. Et hop, c’était parti pour un marathon dans le froid. Camille et moi avions décidé de courir ensemble, donc, quand ils ont donné le top départ, j’ai essayé de ne pas la perdre des yeux et d’ailleurs j’ai du éviter une des 4ème, autrement, je l’aurais perdue et je serais tombée. J’aurais pensé que passer dans le passage étroit aurait été un peu difficile, mais en fait non. J’ai réussi à rejoindre Camille et après ce fut au tour de Wendy. Le premier tour s’est bien passé, les garçons et les dispensés nous encourageaient et je dois dire que ça faisait du bien, ça remontait le moral. En arrivant sur le partie où il y a de l’herbe j’ai bien cru que j’allais tomber, entre les creux et les feuilles mouillées. Camille a fini par prendre l’avantage et je suis restée avec Wendy. C’était parti pour le deuxième et dernier tour. Il fallait se dire qu’ensuite c’était les vacances mais ça ne prenait pas le pas sur la douleur que je ressentais, j’avais le sentiment de m’être transformée en esquimau tellement il faisait humide et froid. J’essayais de rester concentrée jusqu’à ce que Wendy me laisse et accélère . Je n’en pouvais plus, j’étais dans la souffrance, je ne pouvais pas revenir à sa distance donc j’ai gardé ma vitesse et je l’ai laissée partir. Plus que quelques mètres et qu’est ce que je vois, Malou qui était par terre et qui pleurait, ça m’a donné du courage mais je n’ai quand même pas pu sprinter comme pour les autres années. Quand j’ai passé la ligne d’arrivée, je me suis dit, enfin c’est fini ; je l’avais fini ! J’avais presque envie de pleurer mais je ne l’ai pas fait.
Je suis allée chercher mon jus de fruit et mon gâteau et me suis presque écroulée par terre tellement je n’en pouvais plus. J’avais envie de vomir mais j’ai quand même fini par me relever et je suis allée me changer. Arrivée au vestiaire, les filles étaient là et nous nous sommes toutes racontées comment s’était passé le cross pour nous. J’ai réussi à avaler quelque chose et je me suis jetée dans les bras d’Hatice pour la remercier de m’avoir soutenue.
Après s’être changées nous sommes sorties pour aller voir le classement mais les profs ne l’avaient pas affiché donc nous sommes allées dans les gradins et nous nous sommes assises sur les marches qui se trouvaient vers la gauche. Ils ont commencés la remise des médailles et comme toujours tout le monde criait et l’ambiance était au rendez-vous même si pour la «ola», cette année personne n’a sifflé contrairement aux années précédentes. Nous avons vu défiler les gagnants et les gagnantes jusqu’à ce que ce soit au tour des 3ème garçons, d’abord Titouan, ensuite Téo et pour finir Julien. Tous les troisièmes criaient leurs noms ; une super ambiance ! Enfin, Le tour des filles est arrivé ; de notre côté nous criions le nom de Chloé quand elle a été appelée alors que certains la huaient. J’ai trouvé cela un peu déplacé ; ensuite au tour de Solène puis de Enora et là aussi certains la huaient comme pour Chloé. Les dispensés de notre classe on été chargés de remettre les médailles, ils n’ont pas du s’ennuyer. Après tout ça, il restait la remise des trophées de Julien et d’Enora et je me doutais bien que c’était à eux qu’on les remettrait.
Quand nous avons terminé, nous sommes allés regarder s’ils avaient affichés les résultats mais ils n’y étaient pas ; nous sommes donc allés demander à monsieur Bolzer, il nous a dit qu’il les afficherait au collège. Madame Madec nous a tous appelés et elle a demandé à Killian de revenir au collège avec notre classe, ça m’a bien fait rire. Nous sommes tous repartis pour le collège comme nous étions arrivés mais fiers de nous et plus du tout stressés.
Enfin, dans l’ensemble, tout s’est bien déroulé. J’apprécie toujours ce moment convivial qui rassemble tous les élèves du collège. Un après-midi fort en émotions et des souvenirs plein la tête.
Le stress monte. A l’approche des gradins, je prie pour que le cross soit annulé ou reporté. Je me change par ce temps déplorable de grand froid.
J’observe les coureurs qui passent avant nous.
Le stress monte encore… M. Tymen appelle mon groupe. Je me place alors sur la ligne de départ, sûr d’être pathétique sur toute la durée du cross.
M. Tymen donne le signal avec son sifflet, c’est la ruée vers l’or, l’argent et le bronze. J’essaie de me faufiler pour ne pas être le dernier. Je cours, et plus je cours, plus j’ai l’impression de n’avoir rien fait. En effet, j’ai la sensation que les autres avancent et que moi je recule.
A peine, je finis mon premier tours, et parcours cent mètres, que les premiers coureurs arrivent. La douleur monte, la fatigue se fait sentir, j’espère avoir au moins ma petite tranche de brioche et mon misérable jus d’orange à la fin de la course. Au bout d’un interminable moment, c’est enfin la dernière ligne droite. Tout le monde accélère et je fais pareil, ce qui ne me fait ni monter, ni descendre dans le classement.
Mon numéro : je ne le connais pas, je ne préfère pas le savoir.
C’était ma dernière année d’agonie.
Thomas Lehembre 3A
Ce matin, comme d’habitude, je me lève pour aller au collège, mais aujourd’hui c’est le jour du cross. Je commence déjà à avoir la boule au ventre. Je n’arrive pas à manger, je vais me préparer toujours avec cette boule au ventre…
Je prends mon car et j’arrive au collège. Je dis bonjour à mes amis.
L’évènement du jour c’est le cross, tout le monde en parle, alors je suis encore plus stressée. Pendant les cours du matin je n’ai qu’un mot en tête : «cross»!
C’est l’heure du déjeuner, même si je n’ai pas faim je mange pour prendre des forces.
Le stress continue à monter en attendant la sonnerie. Et quand ça sonne, tout le monde s’affole.
Mme Madec nous accompagne jusqu’au stade.
Je vais me changer dans les vestiaires avec Sarah, Pauline, Enora, et les autres.
Nous allons encourager les premiers participants.
Ensuite je pars m’échauffer avec Enora. Je suis toujours aussi stressée.
C’est enfin à notre tour, nous nous plaçons sur la ligne de départ.
Le son du sifflet retentit.
C’est parti pour deux tours de cross !
J’arrive sur la piste je suis dans les dix premières. Je rattrape et dépasse quatre ou cinq élèves.
J’en peux plus, tout le monde m’encourage et je vois Emma devant moi. Je me fixe l’objectif de la dépasser. Sur la fin du deuxième tour j’accélère et passe devant elle. A ce moment là, je me dis que j’ai une chance d’être sur le podium.
C’est la ligne droite, le sprint final, je donne toutes les forces qu’il me reste.
C’est bon, c’est fini !
Ma sœur me dit que je suis arrivée cinquième, et que je suis sûrement sur le podium des troisièmes ! C’est l’heure des remises de médailles, j’applaudis tout le monde.
Arrive enfin le moment des remises de médailles pour les filles de troisième. M. Tymen appelle Enora qui est arrivée première, puis Solène la deuxième, et là il cite mon nom. Je suis troisième, j’ai le sourire aux lèvres ! Je suis trop contente de moi car j’ai vraiment donné tout ce que je pouvais.
Quand je vois tout le monde crier, applaudir, je suis trop heureuse !
Ce cross était le dernier, et je ne l’oublierai pas.
Cloé Saux 3A
Court circuit en Malaisie
Lu par Timothée Barré
Une histoire passionnante, accompagnée de cinq autres récits captivants sur le thème de l’automobile.
Timothée