Lecture à voix haute aux CM2

Cette année nous avons participé à l’atelier lecture, avec Mme Roussel et Mme Crouzille. Elles nous ont entraînées pendant 6 semaines. Nous avons dû choisir chacune un album parmi tant d’autres et finalement nous avons porté notre choix sur : « Anansi et la maison hantée », « Cyrano » et « Le livre disparu ». Notre groupe était constitué de Mathilde, Gamaliel et Margaux.
Devant les CM2 de Mme Cléry à l’école Yves de Kerguelen, nous avons lu nos albums à voix haute. Les élèves étaient très attentifs, il y avait une bonne ambiance et de temps en temps ils rigolaient.
Un premier groupe, constitué de Brice, Léa et Solenn avait fait le même travail au deuxième trimestre.

 

Mathilde, Gamaliel et Margaux

Lecture à voix haute aux CM2

Souvenirs d’un jour de neige…

Souvenirs d'un jour de neige...

… et autres impressions.

Les 6C ont fermé les yeux et se sont lancés dans l’écriture de haïkus.

 

Dans le CDI

On cherche des haïkus

On creuse beaucoup

 

 

 

Neige sur la maison

Chat assis sur le tapis

Saute sur le rebord !

 

 

 

Une forêt d’arbres

Mon animal favori

Un beau faon marchant

 

 

 

J’aperçois un chien

Qui dormait tranquillement

Au bord d’une fenêtre

 

 

 

Le chat de Christophe

Mangeait beaucoup de souris

Qui s’agitaient trop

 

 

 

 

Hiboux, dans l’arbre

Il hulule dans le noir

Un esprit du soir

 

 

 

Dans l’ciel, un éclair

Il éclate de mille feux

Un vrai spectacle

 

 

 

Le nid des oiseaux

s’efface peu à peu

L’automne prend fin

 

 

 

Coucher de soleil

orange, rouge, rose

couleurs de mon cœur

 

 

 

Devant la fenêtre

Un lac gelé se dresse

va-t-il se briser ?

 

 

 

Les flocons dansent

La neige au printemps, pourquoi ?

La blancheur revient

 

 

 

Le ciel est triste

il pleure des larmes blanches

le vert disparaît

 

 

 

Par ma fenêtre

J’entends le champs des oiseaux

volant dans le vent

 

 

 

Dehors le beau ciel

Je sors dans mon jardin bleu

je resterai là

 

 

 

Un beau paysage

Se dressait sur mon chemin

Un cerf immense !

 

 

 

C ‘était à la mer

Un requin surgit de l’eau

Paniqué je pars !

Safety last

 

Tous les élèves de quatrième ont participé à la création d’affiches en rapport avec le spectacle café concert qui aura lieu au mois de février à Arthémuse, « Safety last ».

Bravo à Etienne et Tomas pour leur travail :

safetylast.JPG

Le lien vers l’article du Télégramme : link

Le cross du collège

Grand rendez-vous d’avant les vacances de la

Toussaint, le cross du collège se raconte…

Le temps pour le cross, cette année, est glacial. Moi qui ne cours pas je meurs de froid. Le parcours du cross est de 1,8 km. 480 élèves y participent cette année !
La bonne humeurs rythme toute la journée. Les élèves s’encouragent beaucoup entre eux, de la tête de course aux derniers…
Étant dispensée, Mme Gouletquer me charge de prendre les photos avec l’appareil photo du collège. Les têtes, les chutes, les abandons… De magnifiques photos qui immortalisent les meilleurs moments de la course !
Mais je ne suis pas la seule a devoir prendre les photos. On se passe donc l’appareil photo avec une amie. Ce qui fait que je peux encourager mes amis, ou aider Mme Makeieff (l’infirmière). Car les chutes et les abandons sont nombreux. Le terrain est glissant, il est très facile de se faire mal !
Mais je ne peux pas m’empêcher de regarder le départ des 4èmes et 3èmes pour encourager toute ma classe. Vu que notre classe est la meilleure, nous avons Maxime et Marc sur le podium !
Quand aux filles, il y a Maud qui court vraiment très bien ! Julien Leray remporte le trophée du meilleur coureur. Il boucle le parcours en 5 minutes 55 secondes environ. Il n’est vraiment pas loin du record du collège. Enora Cann-Polydor remporte elle aussi le trophée de la meilleure coureuse !
Maïna Bargain 4A

Chaque année, avant de partir en vacances nous devons affronter cette horrible épreuve qu’est le cross. Seule une poignée d’élèves aime cette activité ; et encore… (je n’en fais pas partie !). Arrivée au stade, la pression commençait à monter, car en attendant notre tour, nous avions vu les autres participants finir la course complètement épuisés ! Quand vient notre tour, on espère qu’il ne va pas pleuvoir, que tout va bien se passer… Mais cette fois ci, ça n’a pas été le cas. Nous avions à peine commencé à courir que j’en avais déjà « plein les pattes ». Je n’avais qu’une hâte :que ça s’arrête. Mais il restait encore un tour. Je ne cessais de me répéter -« Allez, du courage, ensuite c’est les vacances !! ». Tout compte fait, je me suis quand même bien amusée, car malgré la course qui est épuisante et le mal aux jambes, l’ambiance reste quand même très agréable car tout le monde vous encourage et vous acclame. Et à la fin, il vous reste la satisfaction d’avoir accompli cet effort qui au départ vous semblait insurmontable.

Camille Fuduche 4A

Le cross, une épreuve annuelle

Vendredi 26 novembre, tous les élèves du collège ont participé au cross organisé par notre établissement Pierre Stéphan.

Nous nous sommes réunis au stade municipal pour le départ. Cette année, les classes de CM1 et CM2 nous ont rejoint. Les distances à parcourir étaient en fonction de notre niveau de classe ; nous les 5ème, devions courir deux tours.

La journée a été gâchée à cause du mauvais temps. Toutefois, la pluie ne m’a pas empêché de courir et ne je me suis vite réchauffé malgré le froid. Le parcours m’a paru long mais sur la fin, je me suis lancé en grandes enjambées ; ce qui m’a permis de rattraper deux concurrents et finir 27èmedes 5ème. Du quatre quart et du jus d’orange m’attendaient à l’arrivée.

La course des filles a eu lieu après celle des garçons. J’ai encouragé les joggeuses de ma classe ! On m’a appris que des accidents avaient eu lieu (malaises, entorses…).

Le cross s’est terminé par la remise des prix que j’ai trouvé fatigante car j’avais froid. Au final, j’ai tout de même passé une agréable après midi malgré la fatigue et la pluie.

 

 

 

Au départ, j’ai la boule au ventre, je suis stressée et j’ai un peu peur.

Ensuite Mr Tymen nous met la pression à fond !

Puis, j’entends le : « PARTEZ !»

Mais j’entends M Thomas qui nous dit qu’il y a eu un faux-départ !

Je suis trop déçue, je pense que je ne suis pas la seule …

Ensuite quand on est parti pour de bon, j’étais 7ème

J’entendais tout le monde qui disait : « JOANE ! JOANE ! »

Surtout dans le dernier virage de la piste.

Arrivée au dernier tour, les 3 premières avaient creusé l’écart entre moi et elles.

J’ai quand même réussi a gardé mon souffle pour les 100 derniers mètres où j’ai doublé deux 6èmes

Pour finir j’ai réussi à saisir la 5èmeplace au classement général

Et 4ème malheureusement au classement des benjamines 2 …

La quatrième place est la place à ne pas avoir,

Car on est au pied du podium

Mais pour la remise des médailles du cross du collège Pierre-Stéphan il y a toujours une superbe ambiance ….

Joane Le Bellec 5A

Le cross du collège

Comme chaque année, le collège a organisé un cross qui a eu lieu le vendredi 26 octobre après-midi.

Le cross c’est toute une histoire. Cette année c’était le dernier au collège, j’étais un peu nostalgique, mais aussi, comme toujours, stressée. À la sonnerie, nous sommes allées nous ranger à l’emplacement du cours de sport et c’est madame Madec qui est venue nous chercher pour nous emmener au stade. Nous sommes partis dans les premiers. Quand nous sommes arrivées au stade, les filles ont pu choisir directement leur vestiaire et contrairement aux autres années nous avons eu de la place pour nous changer.

Ensuite, nous sommes sorties et sommes parties marcher sur le terrain d’en face pendant que les Benjamins garçons s’échauffaient. Nous sommes allées voir dans quel état était le parcours du cross, s’il était boueux ou pas, par rapport aux averses qu’il y avait eu dans la matinée. Cela nous a permis de voir les endroits où il fallait que nous fassions attention pendant notre course.

Au moment où les premiers se sont mis sur la ligne de départ, les filles et moi sommes parties nous mettre près du chemin étroit au début du parcours. Quand ils ont annoncé le départ, nous les avons vus arriver comme des dingues vers nous et je ne me souvenais pas que c’était aussi impressionnant. Tout est allé très vite, nous les avons tous vu achever le premier tour. Et tout le monde encourageait les autres, même si nous ne connaissions pas certaines personnes. Nous avions à peine le temps de parcourir la distance entre les deux terrains pour les soutenir que le premier avait déjà passé la ligne d’arrivée et que nous devions y retourner.

Lorsque le tour des benjamines filles est arrivé, nous nous sommes toutes rejointes au même endroit qu’au début, parce que nous nous étions dispersées. Et c’était reparti pour deux tours, mais cette fois-ci, à la moitié du premier terrain Dilara, une cinquième s’est arrêtée parce qu’elle n’arrivait plus à respirer, elle avait oublié sa ventoline donc Hatice et moi l’avons accompagnée à l’infirmerie. Nous sommes ensuite reparties pour suivre la course. Encourager, voilà le seul mot que nous avions en tête à ce moment-là. Et celle que nous encouragions le plus, c’était Mervé, la sœur d’Hatice. De nouveau c’était reparti, maintenant au tour des CM2. En attendant, Camille, Flavie, Emma et moi, sommes allées nous échauffer ; nous avons fait des accélérations et des étirements.

Voilà une course plus intéressante parce qu’il y a des gens que je connais, des personnes de ma classe ou qui l’ont été. Un nouveau départ, Téo est en tête collé par Julien ; ils sont vraiment partis très vite. Il y a eu un combat pour la première place mais Téo a fini par céder et par laisser Julien passer devant, tous ont donné leur maximum. À un moment Camille a dit à Alarig, « Allez, c’est bien ! » et il lui a répondu «Je suis mort !», apparemment ça l’a bien fait rire. Quand ils sont arrivés à la fin du dernier tour, elle lui a redit la même phrase et il lui a répondu la même chose. On criait, «allez Maël, allez Quentin, allez Maximilien, allez Guewen !» ; pour leur dire que c’était presque fini et qu’ils avaient bien couru.

À notre tour, toutes les filles se sont rassemblées pour le départ ; nous étions toutes stressées. Nous ne tenions plus en place et nous perdions tous nos moyens. Monsieur Tymen nous a toutes regroupées pour nous dire qu’il fallait donner notre maximum et qu’il ne fallait pas que nous nous mettions en danger. Il nous a crié «Vous êtes prêtes ?» pendant que nous nous placions sur la ligne de départ. Et hop, c’était parti pour un marathon dans le froid. Camille et moi avions décidé de courir ensemble, donc, quand ils ont donné le top départ, j’ai essayé de ne pas la perdre des yeux et d’ailleurs j’ai du éviter une des 4ème, autrement, je l’aurais perdue et je serais tombée. J’aurais pensé que passer dans le passage étroit aurait été un peu difficile, mais en fait non. J’ai réussi à rejoindre Camille et après ce fut au tour de Wendy. Le premier tour s’est bien passé, les garçons et les dispensés nous encourageaient et je dois dire que ça faisait du bien, ça remontait le moral. En arrivant sur le partie où il y a de l’herbe j’ai bien cru que j’allais tomber, entre les creux et les feuilles mouillées. Camille a fini par prendre l’avantage et je suis restée avec Wendy. C’était parti pour le deuxième et dernier tour. Il fallait se dire qu’ensuite c’était les vacances mais ça ne prenait pas le pas sur la douleur que je ressentais, j’avais le sentiment de m’être transformée en esquimau tellement il faisait humide et froid. J’essayais de rester concentrée jusqu’à ce que Wendy me laisse et accélère . Je n’en pouvais plus, j’étais dans la souffrance, je ne pouvais pas revenir à sa distance donc j’ai gardé ma vitesse et je l’ai laissée partir. Plus que quelques mètres et qu’est ce que je vois, Malou qui était par terre et qui pleurait, ça m’a donné du courage mais je n’ai quand même pas pu sprinter comme pour les autres années. Quand j’ai passé la ligne d’arrivée, je me suis dit, enfin c’est fini ; je l’avais fini ! J’avais presque envie de pleurer mais je ne l’ai pas fait.

Je suis allée chercher mon jus de fruit et mon gâteau et me suis presque écroulée par terre tellement je n’en pouvais plus. J’avais envie de vomir mais j’ai quand même fini par me relever et je suis allée me changer. Arrivée au vestiaire, les filles étaient là et nous nous sommes toutes racontées comment s’était passé le cross pour nous. J’ai réussi à avaler quelque chose et je me suis jetée dans les bras d’Hatice pour la remercier de m’avoir soutenue.

Après s’être changées nous sommes sorties pour aller voir le classement mais les profs ne l’avaient pas affiché donc nous sommes allées dans les gradins et nous nous sommes assises sur les marches qui se trouvaient vers la gauche. Ils ont commencés la remise des médailles et comme toujours tout le monde criait et l’ambiance était au rendez-vous même si pour la «ola», cette année personne n’a sifflé contrairement aux années précédentes. Nous avons vu défiler les gagnants et les gagnantes jusqu’à ce que ce soit au tour des 3ème garçons, d’abord Titouan, ensuite Téo et pour finir Julien. Tous les troisièmes criaient leurs noms ; une super ambiance ! Enfin, Le tour des filles est arrivé ; de notre côté nous criions le nom de Chloé quand elle a été appelée alors que certains la huaient. J’ai trouvé cela un peu déplacé ; ensuite au tour de Solène puis de Enora et là aussi certains la huaient comme pour Chloé. Les dispensés de notre classe on été chargés de remettre les médailles, ils n’ont pas du s’ennuyer. Après tout ça, il restait la remise des trophées de Julien et d’Enora et je me doutais bien que c’était à eux qu’on les remettrait.

Quand nous avons terminé, nous sommes allés regarder s’ils avaient affichés les résultats mais ils n’y étaient pas ; nous sommes donc allés demander à monsieur Bolzer, il nous a dit qu’il les afficherait au collège. Madame Madec nous a tous appelés et elle a demandé à Killian de revenir au collège avec notre classe, ça m’a bien fait rire. Nous sommes tous repartis pour le collège comme nous étions arrivés mais fiers de nous et plus du tout stressés.

Enfin, dans l’ensemble, tout s’est bien déroulé. J’apprécie toujours ce moment convivial qui rassemble tous les élèves du collège. Un après-midi fort en émotions et des souvenirs plein la tête.

 

Le stress monte. A l’approche des gradins, je prie pour que le cross soit annulé ou reporté. Je me change par ce temps déplorable de grand froid.
J’observe les coureurs qui passent avant nous.

Le stress monte encore… M. Tymen appelle mon groupe. Je me place alors sur la ligne de départ, sûr d’être pathétique sur toute la durée du cross.
M. Tymen donne le signal avec son sifflet, c’est la ruée vers l’or, l’argent et le bronze. J’essaie de me faufiler pour ne pas être le dernier. Je cours, et plus je cours, plus j’ai l’impression de n’avoir rien fait. En effet, j’ai la sensation que les autres avancent et que moi je recule.

A peine, je finis mon premier tours, et parcours cent mètres, que les premiers coureurs arrivent. La douleur monte, la fatigue se fait sentir, j’espère avoir au moins ma petite tranche de brioche et mon misérable jus d’orange à la fin de la course. Au bout d’un interminable moment, c’est enfin la dernière ligne droite. Tout le monde accélère et je fais pareil, ce qui ne me fait ni monter, ni descendre dans le classement.

Mon numéro : je ne le connais pas, je ne préfère pas le savoir.

C’était ma dernière année d’agonie.

Thomas Lehembre 3A

cloe.jpgCe matin, comme d’habitude, je me lève pour aller au collège, mais aujourd’hui c’est le jour du cross. Je commence déjà à avoir la boule au ventre. Je n’arrive pas à manger, je vais me préparer toujours avec cette boule au ventre…

Je prends mon car et j’arrive au collège. Je dis bonjour à mes amis.

L’évènement du jour c’est le cross, tout le monde en parle, alors je suis encore plus stressée. Pendant les cours du matin je n’ai qu’un mot en tête : «cross»!

C’est l’heure du déjeuner, même si je n’ai pas faim je mange pour prendre des forces.

Le stress continue à monter en attendant la sonnerie. Et quand ça sonne, tout le monde s’affole.

Mme Madec nous accompagne jusqu’au stade.

Je vais me changer dans les vestiaires avec Sarah, Pauline, Enora, et les autres.

Nous allons encourager les premiers participants.

Ensuite je pars m’échauffer avec Enora. Je suis toujours aussi stressée.

C’est enfin à notre tour, nous nous plaçons sur la ligne de départ.

Le son du sifflet retentit.

C’est parti pour deux tours de cross !

J’arrive sur la piste je suis dans les dix premières. Je rattrape et dépasse quatre ou cinq élèves.

J’en peux plus, tout le monde m’encourage et je vois Emma devant moi. Je me fixe l’objectif de la dépasser. Sur la fin du deuxième tour j’accélère et passe devant elle. A ce moment là, je me dis que j’ai une chance d’être sur le podium.

C’est la ligne droite, le sprint final, je donne toutes les forces qu’il me reste.

C’est bon, c’est fini !

Ma sœur me dit que je suis arrivée cinquième, et que je suis sûrement sur le podium des troisièmes ! C’est l’heure des remises de médailles, j’applaudis tout le monde.

Arrive enfin le moment des remises de médailles pour les filles de troisième. M. Tymen appelle Enora qui est arrivée première, puis Solène la deuxième, et là il cite mon nom. Je suis troisième, j’ai le sourire aux lèvres ! Je suis trop contente de moi car j’ai vraiment donné tout ce que je pouvais.

Quand je vois tout le monde crier, applaudir, je suis trop heureuse !

Ce cross était le dernier, et je ne l’oublierai pas.

Cloé Saux 3A

En classe

Deux présentations de livres originales,

dans le cadre du cours de français de Mme Pélaez.

 

img005-copie-1.jpg

Maryan Salaun, 5C

 

img006.jpg

Chloé Le Meur, 5C

Visite d’un ancien hivernant

Il s’appelle Armel Ménez, il a 37 ans et, il y a dix ans il était hivernant sur l’île de la Possession (archipel de Crozet).

DSC08746.JPG

Nous avons eu la chance de le rencontrer dans le cadre de notre IDD sur les Terres australes. Nous avons pu lui poser toutes nos questions sur son expérience là-bas en tant que Volontaire Civil à l’Aide Technique (VCAT).

En 2002, il y a pile 10 ans, Armel quitte Brest pour la Réunion. Là, il embarque sur le Marion Dufresne pour 6 jours de voyage. Direction : l’île de la Possession pour 1 an ! Au bout de trois jours de voyage, au passage de la convergence subantarctique, le climat change et le ciel devient de plus en plus noir. Les passagers restent alors à l’intérieur et s’occupent en jouant aux cartes, en regardant des films, en lisant…

Sur place, l’équipe de scientifiques et d’agents techniques (cuisinier, boulanger, pâtissier, électricien, mécanicien, plombier) s’installe dans la base Alfred-Faure. Chacun dispose d’une chambre de 15 à 20 m², c’est important pour souffler car l’équipe d’une vingtaine de personnes vit en communauté fermée, isolée sur l’île. La vie en communauté est très rythmée, le moment du repas est très important. La base dispose d’un médecin, d’un hôpital avec antenne satellite en cas de télé- chirurgie ! Les hivernants ne sont jamais malades… sauf une semaine après le passage du Marion Dufresne : les passagers transportent avec eux toutes sortes de virus.

Le climat sur place est marqué par le vent, supérieur à 100 km/h 120 jours par an. Et il n’est pas rare d’avoir des vents à 150 voire 180 km/h ! La température moyenne est de 5°C, elle peut descendre à – 5°C et monter à 20°C. Armel s’est baigné une fois, dans une eau à 5°C !

DSC08750.JPG

Au quotidien, Armel réalise des relevés sismiques et magnétiques (magnétisme terrestre), il vérifie également que les machines enregistrent régulièrement les données demandées. Les autres scientifiques ont leurs missions, par exemple l’enregistrement des cris des poussins manchots pour étudier comment les parents retrouvent leurs petits dans la grande manchotière.

Les hivernants ont aussi des moments de loisir. Ils en profitent pour se promener et aller à la rencontre des animaux marins (manchots, éléphants de mer, orques…) et des oiseaux (pétrels, albatros, skuas…). Parfois, ils partent à pied pour plusieurs jours. Le tour de l’île est possible en une semaine, avec nuit dans des arbecs : ils y trouvent des touques (grands tonneaux bleus contentant la nourriture… même du Nutella !), des duvets. Pour boire, ils vont directement à la rivière, non polluée : l’eau ne manque pas !

Armel a découvert là-bas un autre environnement, a vécu l’expérience incroyable de la vie en communauté sur une île australe aux conditions extrêmes. C’était une « chance unique », il a vécu « un truc de fou », une « expérience hallucinante » et a mis deux ans « à se remettre à la vie normale ». Il en retient l’aventure humaine et peut-être y retournera-t-il un jour… en tant que cuisinier ? Mécanicien ?

Les cinquièmes A

L’article paru au Télégramme :

link

 

Poésie du quotidien

Description du chantier -en pause !- d’agrandissement du collège

Au premier plan, il y a du grillage qui fait le tour du chantier. On aperçoit des planches de bois par terre, derrière le grillage. De nombreux tuyaux sortent de la dalle de béton. Ce sont les fondations d’un bâtiment en construction. Devant les fondations, on remarque des tas de pierres, de terre, de gravats, de grillages. On distingue sur la dalle des tas de briques rouge-orangé. Des bâches en plastique bleu ou blanc, flottent avec le vent. Autour du chantier, on repère des arbres très grands, qui n’ont pas encore leur feuille et dont les branches bougent avec le vent. Au dernier plan une grue jaillit. Le terrain est mort.

Les sixièmes D, en classe de français avec Mme Gouletquer

Aventures et fantastique en classe de français

Quelques réalisations d’élèves en classe de français…

 

Les élèves de 5B et de 5D sont partis à l’aventure avec le héros de l' »Ile au Trésor ». Comme Stevenson, ils ont eu à inventer la carte d’une île et à imaginer un code secret pour découvrir les caches d’un fabuleux trésor. Décrire cette carte à la façon du docteur Livesey lorsqu’il a en main le document du capitaine Flint a constitué le dernier défi à relever!

juliettelemeur.jpg

evahector.jpg

 

Juliette

 

 

 

Eva Hector

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

laurenegaland-copie-1.jpg Laurène Galand

 

Les élèves de 4B ont plongé quant à eux dans l’univers des nouvelles fantastiques.

Leur mission : réaliser une première et une quatrième de couverture.

Leurs objectifs : rendre compte de l’univers étrange des histoires racontées et susciter l’envie de lire !

maiwennlenormand.jpg

Maïwenn Le Normand

Rencontre avec Matthieu Gain

Matthieu Gain est journaliste à l’hebdomadaire Progrès de Cornouaille. Il est venu nous rendre visite au CDI, le vendredi 11 décembre 2009, car notre classe a été choisie pour participer au projet Classes presse, qui consiste à travailler sur le journal. Le thème de cette année : « Internet : un nouveau monde ».

Matthieu Gain nous a parlé du métier de journaliste, de ses atouts et de ses inconvénients.

Lorin & Jonas

 

Les impressions des uns et des autres…

 

Il est venu nous voir au CDI pour répondre à nos questions sur le journalisme. Il va nous aider pour le projet Classes presse et pour rédiger nos articles. Je ne savais pas que ce métier prenait autant de temps, c’est intéressant mais il faut être très passionné pour le faire. Ça a l’air d’être compliqué pour trouver les articles avant la concurrence.

Marianne

 

Je constate maintenant que le métier de journalisme est difficile et qu’il faut avoir certaines qualités. Il faut faire beaucoup d’études et avoir beaucoup d’ambition. C’était très prenant, j’ai beaucoup aimé la rencontre, ça nous aidera pour la suite car on saura où chercher des informations, qui interviewer, etc. Ce que j’ai trouvé intéressant c’est le fait qu’il puisse aller partout avec sa carte de presse et qu’il puisse rencontrer des personnes connues. Ce que je n’ai pas aimé, c’est les horaires de travail et je trouve (personnellement) qu’il n’est pas bien payé pour tout le travail qu’il fait. Il nous a dit aussi que le métier de journaliste permet de ne plus être timide avec les autres.

Deelia

 

J’ai été informé sur ce métier, il y a des choses que j’ignorais.

Simon

Matthieu Gain sera chargé de suivre la classe tout au long du projet Classes presse. En répondant aux questions des élèves, il a éclairé les zones d’ombre du métier de journaliste. Les élèves ont pu découvrir le quotidien au sein d’un équipe chargée de rédiger un journal hebdomadaire.

Guillaume

 

Nous lui avons posé des questions sur son métier, sur la réalisation des articles, sur le travail au journal…

Maïwenn

 

J’ai trouvé ça intéressant qu’il nous parle de son métier de journaliste car on sait maintenant comment ce travail se présente et il va nous aider à écrire nos articles sur Internet.

Vincent

 

J’ai bien aimé cette rencontre parce qu’il nous a appris son métier, mais je ne ferai jamais ce métier parce qu’il faut faire trop d’études.

Maïwenn

 

J’ai trouvé cette rencontre plaisante et intéressante car j’aime découvrir les métiers (que je ne connais pas encore).

Lorin

 

J’ai beaucoup aimé car j’ai appris beaucoup de choses sur le métier de journaliste.

Marine

 

C’était très instructif car nous avons appris quelles sont les qualités pour devenir journaliste.

Timothée

 

C’était un bon moment, j’étais à l’aise. Par contre, je ne ferai jamais ce métier car on n’a pas beaucoup de vacances et qu’il faut écrire pendant quatre heures environ par jour ! Mais, ce qui est bien, c’est la carte de presse.

Kevin

 

Cet échange était passionnant et il nous aidera par la suite. Nous connaissons, maintenant, les avantages et les inconvénients de ce métier. Matthieu Gain nous a aussi montré sa carte de presse : son public a été impressionné car cette simple carte peut ouvrir « certaines portes ».

Jonas

Interview de Matthieu Gain…

… journaliste au Progrès de Cornouaille.


P1060563

Les quatrièmes C participent à une Classe presse. Pour la première rencontre avec leur journaliste partenaire, ils ont préparé quelques questions.


Le métier de journaliste

Pourquoi avoir choisi ce métier ?
J’ai 28 ans et j’ai envie de faire ce métier depuis la classe de 6e : j’étais curieux, intéressé, j’avais envie d’aller vers les autres.

Quelles études avez-vous faites ?
Un bac Littéraire, deux ans de prépa, une maîtrise d’histoire puis trois ans d’école de journalisme.

Depuis combien de temps travaillez-vous ?

Depuis trois ans et demi au Progrès de Cornouaille, c’est mon premier poste. Auparavant, j’ai fait des stages chez Ouest-France et en radio.

Quelles qualités faut-il pour devenir journaliste ?
Il faut être curieux : avoir envie de connaître, de savoir comment ça marche et pourquoi. Ne pas hésiter à poser beaucoup de questions, être patient, réactif, aimer les choses qui bougent.

Quelles sont les compétences requises ?
Être synthétique, savoir faire un résumé clair, rendre compréhensible l’actualité aux lecteurs.

P1060560.JPG

La réalisation des articles

Comment choisissez-vous vos articles ? Avez-vous le choix des sujets ?
Oui, j’ai le choix… mais il y a d’abord des rendez-vous à l’agenda (invitations à la presse). Ensuite seulement, je prends l’initiative de la recherche de sujets.

Êtes-vous spécialisé dans une rubrique particulière ?
La rubrique « économie ».

Combien d’articles devez-vous rédiger ? Combien de temps passez-vous à rédiger chaque semaine ?
Environ deux pages par semaine (soit six à huit articles). J’écris entre une et quatre heures par jour, au bureau. Je suis, le reste du temps, à l’extérieur (rencontres, enquêtes). Certaines journées se déroulent entièrement sur le terrain.

Est-ce difficile de boucler à temps ?

Le bouclage se fait le mercredi en fin de journée (grand maximum le jeudi matin). Quand je sens que je ne serai pas dans les temps, je préviens suffisamment à l’avance : il ne faut pas de trous dans le journal ! (NB : Le Progrès de Cornouaille paraît le vendredi.)


Est-ce difficile de trouver des sujets intéressants ?

Très bonne question : intéressants pour qui ? Pour moi ? Pour le lecteur ? Le lectorat du Progrès de Cornouaille : les élus, la CCI et la Chambre des métiers, les institutions, etc.
On aborde alors la notion de journaux généralistes et de magazines spécialisés ; le fait que dans un journal, chacun va chercher ce qu’il souhaite (tout n’est pas lu).

Avez-vous déjà écrit de fausses informations ?
rires. Non. Dans ce cas, on préfère ne rien faire. On n’invente pas.

P1060555

Travaillez-vous seul ou en équipe ?
Il m’arrive de travailler en équipe, cela nous apporte un autre regard sur notre travail.

Est-ce que vous êtres bien payé  Avez-vous beaucoup de vacances ?

1610 € net /mois. Et j’ai 7 semaines de congés payés. L’avantage de mon métier : être informé avant les autres !

Quels sont vos horaires ?

J’arrive le matin à 8h… et repars en moyenne vers 18h-18h30. Je ne travaille pas le week-end (journal hebdomadaire).

Quelle est la part de votre travail au bureau ? Sur le terrain ?
C’est variable. En moyenne, sur une journée, moitié/moitié. Parfois je passe la journée au bureau (recherches, lectures, etc.)

Quelle différence y a-t-il entre le Progrès de Cornouaille et le Courrier du Léon ?
Il n’y a plus aucune différence. Auparavant, le Progrès de Cornouaille contenait les articles du Finistère sud et le Courrier du Léon ceux du Finistère nord.

Où le journal est-il fabriqué ? Imprimé ?
L’impression se fait près de Lannion, les bureaux sont situés route de Brest, à Quimper. Il s’agit d’une société anonyme. Elle n’appartient à aucun groupe et comporte un directeur/rédacteur en chef et quinze salariés dont sept journalistes.

P1060562.JPG

Les caractéristiques du métier

Allez-vous souvent à l’étranger ?
Non, rarement, c’est un peu mon regret.

Avez-vous déjà fait un reportage dangereux ?
Non.

Avez-vous déjà interviewé des célébrités ?
Oui, lors des déplacements ministériels. Mais pas de stars (c’est pour la rubrique « culture »).

Est-ce difficile de lier activité professionnelle et vie personnelle ?
C’est juste dur de s’arrêter le vendredi soir pour le week-end, parfois ! Mais je suis plus lent à reprendre le lundi matin.

Êtes-vous parfois en concurrence sur un même sujet avec un autre journaliste ?
Ça arrive, l’objectif est d’être le premier, d’avoir une longueur d’avance.

Vous a-t-on déjà refusé un article ?
Oui, si le sujet a déjà été traité.

Avez-vous déjà été censuré ?
Il arrive que ça ne soit pas évident d’écrire certains articles, mais il s’agit en fait d’autocensure (vis à vis d’annonceurs du journal, par exemple).

Vous arrive-t-il d’enquêter incognito ?
Oui, on essaye d’être discret : toujours cette histoire de concurrence entre confrères.

Y a-t-il des personnes qui refusent de coopérer ?

Oui, il faut être malin pour contourner le problème !

Assistez-vous aux procès, au Palais de justice ?
Non, nous ne suivons pas l’actualité de la justice.

La publicité

Qu’est-ce qui rapporte le plus : publicité ou vente du journal ?
rires. Je suis obligé de le dire : la pub.

Pour finir…

Qu’est-ce que vous préférez dans ce métier ?
Rencontrer… c’est une vraie richesse. Se faire des amis (et des ennemis… rires)

Est-ce que vous vous voyez faire ce métier toute votre vie ?
J’espère !

Mathieu Gain fait alors circuler sa carte de presse (il faut obtenir plus de 50% de ses revenus grâce à l’information pour en bénéficier)… les quatrièmes C en auront bientôt une provisoire pour leur travail d’écriture journalistique… à suivre.

Progrès de Cornouaille/Courrier du Léon
L’hebdomadaire du Finistère
Tirage moyen : 6 000 exemplaires.

P1060564.JPG