Peau de pêche

De Jodi Lynn Anderson.
Lu par Amélie.
Cote : R LYN

    Murphie, Birdie et Leda sont trois adolescentes qui n’ont rien en commun. Murphie vit avec sa mère, grande dragueuse, dans un mobile-home ; Birdie, une fille renfermée et naïve, vit avec son père dans le verger de ce dernier, depuis le départ de sa mère quelques mois plus tôt ; Leda est une enfant gâtée et riche mais jalouse de sa grande soeur à qui ses parents passent tout. Pourtant, ces trois filles que tout oppose se retrouvent toutes les trois dans le verger du père de Birdie à cueillir des pêches. Là, elles apprendront les valeurs de l’amitié et de l’amour.

Amélie Le Dû

Kitty Lord et le secret des Néphilims

De Mélusine Vaglio.

Cote : R VAG


    Kitty Lord est une jeune adolescente orpheline. Sous l’effet de la colère, elle déclenche un pouvoir qui peut faire voler, bouger ou contrôler des animaux ou des personnes. Un jour, alors qu’elle se rend à la bibliothèque, elle se fait enlever. Quand elle se réveille, elle se trouve au centre Genesis. Un centre qui doit soi-disant l’aider à maîtriser ses pouvoirs…

Interview de l’auteur

Thierry Crifo, par les élèves de 5A, jeudi 26 avril 2007.

1.Comment vous êtes-vous décidé à écrire ?
Pas par amour des livres (je ne lisais pas, à l’époque) mais par amour des mots. J’ai commencé par écrire des poèmes.

2.Pourquoi écrivez-vous à la fois pour les jeunes et pour les adultes ?
J’exprime mes coups de gueule et mes coups de coeur, quand je suis sensibilisé par quelque chose, je parle de certaines situations. L’écriture pour la jeunesse n’a pas été spontanée, j’ai été sollicité par des éditeurs. Cela me permet de parler de mon univers et des thèmes qui me tiennent à coeur (mémoire/souvenir/différence).

3.Quel est votre genre littéraire préféré ?
Le livre de cuisine (rires)… non, j’aime de plus en plus les auto-fictions, les autobiographies. J’aime bien les gens, donc j’aime bien la vie des gens.

4.A quel âge avez-vous commencé à écrire ?
A 23 ans.

5.Combien de temps mettez-vous, en moyenne, pour écrire un livre ?
Si je suis bien dans une histoire, si je n’ai pas la tête dans le frigo, dans la télé, … en travaillant 6 à 7 heures par jour, je mets entre 6 mois et 2 ans. Il faut que l’histoire fonctionne, je ne sais jamais si l’histoire sera bien. Pour Le Vieil aveugle de Saint-Lazare, j’ai mis 2 mois, sachant qu’on écrit même quand on n’écrit pas (on fait avancer l’histoire en y pensant).

6.Parmi vos livres, quel est celui dont l’écriture a été difficile ?
Pratiquement tous. Pour moi, c’est très compliqué d’écrire un livre. Cela s’impose à moi, je n’ai pas choisi ma manière d’écrire.

7.Parmi vos livres, quel est celui que vous préférez ?
J’hésite entre La Bible et Les Misérables (rires)… en jeunesse : Le Vieil aveugle de Saint-Lazare (j’y ai mis des choses de moi) ; pour adultes : La ballade de Kouski.

8.Comment vous-y prenez-vous pour écrire vos livres ?
Quand ça me prend, quand je vois le fil de l’histoire qui se déroule : il s’agit en général d’un personnage en situation de crise dont j’ai envie de parler. Il faut vraiment que je croie en une histoire, que je puisse donner de la psychologie aux personnages.

9.Qu’est ce qui vous a poussé à écrire Le vieil aveugle de Saint-Lazare ?
C’est une commande d’éditeur. Je suis en train d’écrire une autre histoire avec les mêmes personnages : Casting d’enfer.

10.Pourquoi avez-vous choisi un personnage aveugle dans Le vieil aveugle de Saint-Lazare ?
Le vieil aveugle existe vraiment, dans les couloirs du métro Saint-Lazare, avec son chien, son vieux magnéto. Il passe de la musique, comme dans le livre. Ça m’a ému, touché et j’ai imaginé la vie de ce type là.

11.Pourquoi choisissez-vous souvent la ville de Paris, et plus particulièrement le quartier de Pigalle, comme cadre à vos intrigues ?
On est plus à l’aise quand on parle de ce qu’on est, de ce qu’on aime. Pour moi : Paris, la mémoire de Paris, Piaf, les vieux films, etc. Pigalle, j’y vis donc je connais bien.

12.Pourquoi rencontrez-vous des classes ?
Premièrement, c’est une manière de gagner ma vie. Deuxièmement, cela me permet d’avoir des échanges sur les bouquins, des moments d’émotion : toujours sur les thèmes de la mémoire, de la mort. J’ai trouvé la reconstitution de la pierre tombale très émouvante.
J’interviens beaucoup dans les prisons, j’y trouve la même chose, sauf les barreaux aux fenêtres.

13.Comment choisissez-vous les noms de vos personnages ?
Ce sont des anagrammes de noms d’acteurs, de gens que je connais, … Le nom de Charles Levan est un anagramme de Charles Vanel.

14.La vie d’écrivain est-elle difficile ?
Il y a beaucoup de professions bien plus difficiles. Le problème du métier d’écrivain, c’est qu’il n’y a aucune sécurité, on n’est pas payé tous les mois. Quand on écrit on ne sait pas si c’est bien ou pas.

15.Pourquoi utilisez-vous souvent le registre de langue familier ?
La langue, c’est la vie. J’ai le souci de la crédibilité et de la vraisemblance par rapport à une situation précise. Il y a plusieurs façons d’écrire : classique, plus populaire, plus argotique, … Je veux être le plus proche possible de la vie, j’essaye de trouver les mots les plus proches de la vie, il ne faut pas avoir peur des mots.

16.Connaissez-vous le Finistère ? La Bretagne ?
Très peu le Finistère. Je connais St Guénolé car je me rends régulièrement au Salon du roman policier Le Goéland Masqué à Penmarc’h. Je connais un peu mieux le Morbihan.

17.Comment choisissez-vous les titres de vos livres ?
J’aime les mots, les phrases, les jeux de mots, les dialogues. Les mots me guident, sonnent à mes oreilles comme des notes de musique, cela débouche sur des idées. Pour J’aime pas les types qui couchent avec maman, c’est une phrase qui m’est venue et je me suis fait un film : c’est une adolescente de de 14 ans ½ qui dit ça, toute l’histoire est partie du titre.

18.Aimiez-vous l’école ? Étiez-vous un bon élève ?
Je n’aimais pas l’école. Je n’étais pas bien dans la vie et donc à l’école. J’étais très bon en math mais paresseux. Je suis allé jusqu’au bac.

19.Avez-vous écrit des livres en collaboration avec d’autres auteurs ?
Non. Mes idées sont un peu bizarres, j’ai envie d’aller seul jusqu’au bout. Il faut du temps et je n’ai pas envie de me prendre la tête avec quelqu’un.

20.Vivez-vous uniquement de l’écriture ?
De l’écriture et de tout ce qu’il y a autour : je ne suis pas forcé de faire barman, flic ou chauffeur routier !

21.Par quels auteurs avez-vous été influencé ?
Par aucun, je n’ai jamais beaucoup lu. J’ai écrit parce que j’avais besoin d’écrire. Maintenant, j’apprécie les paroliers, les dialoguistes, les scénaristes de film.

22.Avez-vous beaucoup d’amis écrivains ?
Depuis une dizaine d’années que je suis auteur professionnel, presque tous mes amis, copains, relations, contacts se font autour de l’écriture.

23.Avez-vous déjà reçu des prix ?
Oui, trois prix de littérature pour adultes, pour les titres Paris Parias (prix des lycéens de la ville de Vienne), J’aime pas les types qui couchent avec maman, Paternel à mort.



Il nous reste du temps, alors nous improvisons quelques questions…

24.Êtes-vous fier de vous ?
Avant d’écrire, je n’avais pas trouvé de sens à ma vie J’ai eu la révélation de l’écriture, il y a concordance entre ce que je suis et l’écriture. Je ne sais pas si je suis fier mais j’ai trouvé un équilibre dans le déséquilibre.

25.Quel est le personnage le plus proche de vous dans Le vieil aveugle de Saint-Lazare ?
Je suis un peu dans tous les personnages. J’aime bien la jeune aveugle qui est vivante, touchante.

26.Est-ce que vous pourriez faire une histoire de toute votre vie ?
Je vais de plus en plus vers ça. Émotions, rêves, cauchemars : l’écrivain les met dans ses livres. J’ai envie d’aller vers des choses plus personnelles (des choses senties, vues plus que vécues), plus vers l’impressionnisme.

27.Comment imaginez-vous vos enquêtes ?
Étape par étape, selon les idées, pistes et fausses pistes. Pour Le vieil aveugle…, je ne connaissais pas la cause du meurtre à deux chapitres de la fin. Je change régulièrement la construction d’un livre, au fur et à mesure de l’écriture.

28.Connaissez-vous des romanciers célèbres ?
Oui, dans le polar. Ce sont des gens simples, abordables.

29.A 13 ans, quel métier vouliez-vous faire ?
Je n’avais pas de rêve, j’étais déjà sur une autre planète, ailleurs. Plus tard, j’étais fasciné par le cinéma et j’ai travaillé comme cameraman mais j’étais nul.

30.Avez-vous montré votre livre au Vieil aveugle ?
Non, mais j’en ai eu envie.

31.Est-ce que vous allez vous inspirer de nous ?
Pas vraiment. Mais d’ambiances, d’expressions, etc. Je regarde, j’enregistre, cela ressortira peut-être un jour.

32.Êtes-vous déjà tombé amoureux ?
Joker.

33.Avez-vous eu une forte crise d’adolescence ?
Oui, qui dure encore d’ailleurs (rires). Le problème est de se positionner par rapport à la vie, aux autres. Beaucoup de questionnements (qui suis-je ? où vais-je ?), d’incompréhension quand on ne parle pas le même langage que les adultes.

34.Voyagez-vous beaucoup ?
J’ai beaucoup voyagé pour le plaisir, les vacances, les filles (rires). Maintenant, c’est pour le travail.


La rencontre se termine par quelques cadeaux à Crifo : un croquis de lui réalisé pendant l’interview par Romain Jovion et un dessin du Vieil aveugle… réalisé en arts plastiques ;
une photo de groupe ; des dédicaces du Vieil aveugle… et des livres de Crifo présents au CDI.

Il est venu !

  Thierry Crifo, auteur de polars, était avec nous hier après-midi. Très bientôt, nos impressions ! On vous raconte tout !
Les cinquièmes A


Mon grand-père était un cerisier

De Angela Nanetti.
Lu par cassandra.

Cote : R NAN


    Un jeune garçon nommé Tonino vit avec ses parents et ses grands-parents paternels en ville. A la campagne, vivent ses deux autres grands-parents qui s’appellent Ottaviano et Teodolinda. Son grand-père est une personne pas comme les autres : il aime Félicien, son cerisier, et grimpe régulièrement dessus. Teodolinda et Tonino adorent également monter à l’arbre. Mais, un jour, Teodolinda et son petit-fils apprennent que Félicien va être abattu à cause de la construction d’une autoroute. Ils vont alors tout faire pour sauver Félicien…
Cassandra Salaun

Les Sortceliers. Tara Duncan, 1

De Sophie Audouin-Mamikonian.
Lu par Amélie.

Cote : R AUD


    Tara Duncan est une sortcelière, « celle-qui-sait-lier-les-sorts ». Elle le découvre lorsque Magister, l’homme au masque, tente de l’enlever, blessant gravement Isabella Duncan, sa grand-mère, une sortcelière elle aussi. Tara apprend que sa mère, Selena, qu’elle croyait morte dans un accident biologique en Amazonie, est encore en vie. Elle part alors avec son meilleur ami terrien, Fabrice, sur Autre Monde, la planète magique, en vue de délivrer Selena, prisonnière de Magister, la maître des Sangraves.
    Sur Autre Monde, Tara se lie avec un Familier, un pégase de deux mètres au garrot doté d’ailes de quatre mètres qu’elle miniaturise pour pouvoir l’emmener partout avec elle, et se fait deux ennemis supplémentaires : Angeliqua, une peste qui se prend pour le nombril du monde, et le terrifiant maître Dragosh, un vampyr aux canines pointues. Heureusement, elle rencontre aussi Caliban Dal Salan, un jeune voleur qui s’entraîne au métier d’espion, Gloria Daavil, dite Moineau, Robin, un mystérieux sortcelier qui tombe amoureux d’elle, maître Chem, un vieux dragon distrait et, enfin, la naine Fafnir, sortcelière malgré elle, farouche ennemie de la magie et qui veut s’en débarrasser.
    Enlevée par Magister, Tara parviendra-t-elle à délivrer sa mère ?
Amélie Le Dû

Satanée grand-mère !

De Anthony Horowitz.

Cote : R HOR


    Les Wardens, Joe et ses parents, vont chez Grand-mère qui les a invités. Chez elle, il y a onze chambres à coucher, cinq salons, trois escaliers et un bon kilomètre de couloirs. Joe, qui adore sa grand-mère, trouve que c’est très gentil de les inviter tous les trois. Pourtant, petit à petit, il prend peur car une gouvernante disparaît et un jardinier est tué. Il fait sa petite enquête… et pense que c’est sa grand-mère qui est à l’origine de tout ça !

Mamie mémoire

De Hervé Jaouen.
Lu par Marion.

Cote : R JAO


    La grand-mère de Véro a mis le feu chez elle. Véro et sa mère, s’inquiétant du nouveau comportement de Mamie, l’envoient voir le médecin Guillou, un ami de la famille. Il est formel : Mamie est atteinte de la maladie d’Alzheimer. Véro et les siens se mobilisent : Guillaume, le frère de Véro, est très fort en informatique et décide de faire un film avec les photos et les lettres de Mamie. Celle-ci est contente mais son état se dégrade malgré tout…
Véro nous raconte cette histoire et, à la fin, elle se jure qu’elle sera la mémoire de Mamie jusqu’à ce qu’elle perde elle-même la tête.

Cette histoire m’a plu car c’est une histoire de coeur qui pourrait être réelle. Elle nous permet de mieux connaître les symptômes de cette maladie dont on entend souvent parler.


Marion Kérourédan

Il arrive !

    Jeudi 26 avril, nous recevrons Thierry Crifo, un auteur de romans policiers. Pour l’accueillir, nous avons préparé une interview et nous avons mis en scène des éléments de son roman « Le vieil aveugle de St-Lazare » que nous étudions en français : un buste du vieil aveugle, des dessins représentant l’aveugle, etc. Nous avons recréé des passages du livre, comme l’enterrement du vieil aveugle, le quotidien des étudiants en arts, etc.

    Après sa venue, nous vous raconterons se qu’il s’est passé : ses réponses à notre interview, l’atelier d’écriture, notre opinion sur cette rencontre, etc.

Pour en savoir plus sur Thierry Crifo :
http://www.ricochet-jeunes.org/biblioauteur.asp?id=12744

 

Les cinquièmes A

Un peu, beaucoup, passionnément…

de Jean-Paul Nozière.
Lu par Cassandra

Cote : R NOZ


    Comme tous les matins, un jeune garçon nommé Max Séguso prend le chemin de l’école… mais ce jour-là sa vie se transforme d’un coup ! Il vient de tomber amoureux de Eliette, la remplaçante de son professeur de français. Il la trouve belle, intelligente. A la fin de la journée, il la suit. Tout se passe bien, il se dit que ça marche bien entre elle et lui. Mais, quand il voit un homme venir la chercher à la sortie de l’école, il se pose beaucoup de questions ! Eliette est trop âgée pour lui… Le lendemain, Max essaye de faire comme si elle n’était pas là…
Cassandra Salaun